Grand soleil

Dans le café c'est l'afluence. Les vacances commencent et ça sent la détente. 

Un môme dont le père est au comptoire fait une démonstration de ses talents au yoyo devant les petits vieux qui l'encouragent en tout en tapant le carton. Une femme l'observe. Elle jete un oeuil à son portable puis le range dans sa poche désabusée. Celui qu'elle atends ou dont elle atends des nouvelles (elle ne sais même plus ce qu'elle peut encore espérer) est comme ce gamin qui joue. Elle n'est qu'un petit objet insignifiant mais ataché à lui. Dès qu'elle s'éloigne un peu il l'atire à nouveau à lui. Quand elle reviens vers lui il la laisse venir. Mais dès qu'elle aproche de ses mains tant désirées il la repousse négligement.

Elle bois une nouvelle gorgée et continue à observer l'enfant. Elle à beau essayer de réfléchir elle ne trouve pas d'issue. Elle est incapable de rompre le lien qui la retient prisonière de son boureau au sourir d'enfant. Elle a bien pensé contourner l'obstacle en tentant d'autres aproches, l'humour, ses divers centres d'intérêts (et il n'en manque pas), les services qu'on peut se rendre en tre amis, et ces efforts de mises que font les femmes pour être plus désirables, jusqu'au dont total de soit dans ces moments brûlants où ils se retrouvent enfin seuls...

L'enfant d'un geste esquisse une figure dificile, le yoyo fait un tour complet autour de sa main avant de remonter au bout de ses doigts qui le repoussent ausitôt.

Elle finit son verre et en commande un autre. Elle ne peut que souhaiter que le fil s'étiole vite, mais elle se connais , ses sentiment sont plutôt du genre tenace. Prise dans ces filets, elle espère juste qu'il l'aime ausi à sa manière .